L ’Iressef et L’Université Amadou Mahtar Mbow (Uam), vont accueillir du 28 au 30 novembre 2023, le 1er Colloque de la médecine nucléaire. Organisé par le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ce rendez-vous africain aura lieu sur l’initiative du Professeur Moussa Baldé.
Le Sénégal va abriter du 28 au 30 novembre, le 1er colloque sur la médecine nucléaire. Cet événement aura lieu dans les locaux de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formations(Iressef) et de L’Université Amadou Mahtar Mbow (Uam). « C’est le lieu pour nous de préciser que si cette initiative a pu prospérer pour conduire entre autre à l’organisation du Colloque sur la médecine nucléaire, une des principales activités de la Biennale, nous le devons d’abord au soutien total que nous avons obtenu du président Macky Sall en sa qualité de double parrain de la Biennale et de l’initiative ‘’Rays of Hope’’ de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea)», a déclaré le Pr Serigne Moussa Badiane, Délégué général du colloque de médecine nucléaire, activité phare de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique, organisée par le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Le chef de l’État avait souligné, à l’occasion de la 35ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, l’importance d’appuyer cette campagne qui soutient les pays dans la lutte contre le cancer et contribue à la réalisation des Objectifs de développement durable (Odd) et de l’Agenda 2063. « Il nous a gratifié de son engagement personnel et celui de son gouvernement », a-t-il fait valoir lors de la cérémonie de lancement du colloque de médecine nucléaire.
La médecine nucléaire est la spécialité médicale qui utilise de la radioactivité à très faible dose dans un but diagnostique et ou thérapeutique. En constante évolution, elle ouvre de nouvelles perspectives théranostiques grâce aux innovations radio-pharmaceutiques. Ce qui fait que ses applications vont du diagnostic des maladies où pratiquement tous les organes peuvent être explorés pour une analyse fonctionnelle, à la thérapie ciblée surtout dans le traitement du cancer pour lequel le ciblage thérapeutique est crucial au vu des effets délétères des anticancéreux classiques.
Pour Pr Badiane, si cette machine a pu tourner en plein régime au point d’autoriser à l’espoir d’une parfaite organisation, c’est qu’il a fallu « un management d’un professionnalisme avéré du président du comité de pilotage, le Professeur Souleymane Mboup », soutenue de façon généreuse et discrète par l’équipe de l’Iressef. «Nous avons l’ambition, au sortir du colloque, de proposer des stratégies de développement de la médecine nucléaire au Sénégal et en Afrique», ajoute-t-il.
Le colloque est un moment fort pour jeter les bases d’une dynamique fédératrice qui donne la possibilité aux chercheurs, aux praticiens de la médecine nucléaire, aux étudiants et à la société civile du continent de disposer d’un cadre de dialogue et de partenariat en tant que force d’initiatives et de propositions en direction des décideurs politiques et des partenaires techniques et financiers pour le grand bien des populations.